MENU FERMER

Le polar qui venait de loin

Mardi, j’ai vécu un moment de joie intense. Je présentais mon polar numéro 1, Le Chat qui ne pouvait pas tourner, aux commerciaux de la maison d’édition Les Arènes qui ont la charge ensuite de le placer dans les librairies. À mes côtés, Aurélien Masson, qui dirige la collection EquinoX dédiée aux romans policiers, noirs et thrillers. Non loin de là, Laurent Beccaria, fondateur des Arènes mais aussi d’autres membres de l’équipe que j’apprends à connaître peu à peu. Il faut dire qu’outre les livres, je développe avec eux, et avec mon associée Gaëlle, des jeux de société liés à certaines de leurs publications. Cette double entrée me permet de participer un peu à la vie de cette « maison », qui porte si bien son nom. 

Mardi, j’étais donc perchée sur un tabouret devant une vingtaine de personnes à qui je devais parler de mon livre. J’avais préparé un déroulé relatant mes débuts d’écrivain de polar à l’été 2014, mes années sans éditeur puis ma rencontre avec Aurélien et les Arènes à l’hiver dernier. Ce dernier avait introduit les débats confiant notamment que cette série de livres (après Le Chat, deux autres opus sont programmés) que je lui proposais correspondait à une envie : publier des romans policiers ancrés dans le quotidien des personnages – l’énigme et sa résolution n’est pas l’unique sujet -, que l’on aime retrouver livre après livre. Il a également évoqué la couverture (et la der) dont l’illustration a été réalisée par Stéphane Trapier. « Ce sera le cas de toutes les couvertures pour que l’on puisse se dire quand on voit les livres “c’est un Dhoquois” » ! Quand on a douté maintes et maintes fois de ses capacités à convaincre un éditeur, quel bonheur d’entendre une telle phrase. 

L’un et l’autre, nous avons pitché le livre et décrit l’équipe de policiers, dont David Sterling, qui constitue le fil rouge de chacun de mes romans ; des personnages récurrents que l’on suit dans leurs vies intimes, leurs états d’âme, etc. La présentation a duré une vingtaine de minutes… Vingt minutes d’une incroyable intensité ! Et que dire des suivantes tant les retours ont été chaleureux et positifs. Tout sera fait pour que le livre soit visible et trouve une bonne place dans les rayons des librairies et les colonnes des journaux. Est-ce que le public suivra ? Nul ne le sait. Mais c’est déjà énorme de sentir une équipe à mes côtés prête à le défendre… Quand je suis repartie, j’avais le sourire aux lèvres, des étoiles plein les yeux et l’impression de planer sur un nuage aussi bleu que celui de la couverture. Sous mon bras, le catalogue EquinoX mettant à l’honneur Le Chat et mon livre dans une version non corrigée (édité à l’attention des commerciaux)… Une étape de plus dans le long processus de fabrication jusqu’à sa sortie le 17 mars prochain.

Ma vie professionnelle est émaillée de rencontres qui ont parfois tout changé. Ma rencontre avec les Arènes, et tout particulièrement avec Aurélien Masson, est de cet ordre-là. Quoi qu’il arrive !