Super rentrée (ou pas) !
Rarement une rentrée aura été aussi enthousiasmante ! D’abord, il y a eu fin août la sortie de notre 4e jeu inspiré de la BD « L’Incroyable histoire du vin », publiée aux Arènes. C’est notre deuxième collaboration avec cette maison d’édition, qui se trouve être aussi celle de mes polars. Nous avons travaillé main dans la main avec les deux auteurs, Benoist Simmat et Daniel Casanave, pour imaginer un jeu respectueux de l’état d’esprit de leur ouvrage, amusant et instructif. On peut y jouer avec ou sans plateau et entre les questions d’histoire se glissent des cartes ludiques sur la culture du vin et de l’œnologie, le tout permettant d’entremêler un jeu d’ambiance et de connaissances. Des soirées de présentation de la BD et du jeu, avec dégustation de vins, sont déjà programmées. Nous continuons par ailleurs à travailler sur un 3e jeu pour les Arènes, qui sortira dans un an environ.
Concernant Héroïnes, la rentrée rime avec festivités. Nous étions présentes les 9 et 10 septembre au We too festival, évènement féministe et familial, et le 11 au premier marché du jeu engagé. L’occasion de faire découvrir notre jeu, d’animer des parties, de partager notre démarche… À la clé, des moments chouettes, des supers échanges, des « affaires à suivre »… et pas mal de ventes ! De quoi nous rassurer, après des mois assez calmes, sur la pertinence de notre démarche : mêler jeu et message, approche pédagogique et ludique. Un parti-pris qui a intéressé le formateur et enseignant, Yann Bonizec, qui m’a interviewé sur ce sujet dans l’un de ses podcasts.
Dans les semaines à venir, d’autres rendez-vous se profilent : notamment des animations de parties pour les ambassadeurs.rices du réseau SNCF au féminin et une participation au premier salon des livres féministes, organisé par l’association Femmes solidaires le 15 octobre. On vous en dira plus sur nos réseaux sociaux dans les jours à venir ! Et l’actualité ne s’arrête pas là… Un nouveau jeu pourrait bien nous être commandé sur un sujet très actuel. À suivre…
Côté polars, je ne suis pas en reste. À mon agenda : une nouvelle participation à un festival le week-end prochain – Lisle noir – où je vais signer des livres et répondre à des questions sur ma série lors d’un café-débat, et deux dédicaces, l’une à Vitry-sur-Seine et l’autre à Sutton au Québec où je serai en vacances début octobre. De quoi booster un tout petit peu la visibilité de ce premier polar… Un exercice compliqué tant l’offre est foisonnante et la situation économique de nombre de Français difficile. Sans parler de l’actualité climatique et géopolitique aussi alarmante qu’angoissante. Reste… je continue sur ma lancée vaille que vaille. Car, entre tous ces évènements, le polar numéro 2 se prépare (sortie en avril prochain), le 3 attend ses dernières retouches et le 4 a été envoyé à mes premiers relecteurs, mon compagnon et deux amies. Verdict dans les semaines à venir !
Bref, cette rentrée 2022 est un véritable oxymore : excitante et affolante, prometteuse et plombante, joyeuse et sinistre… Dans ce contexte, je persiste à penser « qu’il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple » (Jacques Prévert).